La
présidente argentine convoque le juge nord-américain
Nations unies,
25 septembre (PL).— La présidente argentine, Cristina
Fernández, a convoqué ce jeudi le juge newyorkais
Thomas Griesa à décider sur la somme de 539 millions de
dollars que son pays a déposé et qui plane encore sur
leurs têtes.
Lors
des déclarations à la presse à New York mercredi soir
après avoir comparu devant l'Assemblée générale de l'ONU
et plus tard au Conseil de sécurité, la mandataire a mis
l'accent sur le fait que cet argent destiné à payer les
créanciers « n'a été ni saisi, ni redonné ».
Le conflit auquel
l'Argentine se heurte actuellement concernant « les
fonds buitre » a été un des aspects abordés par la Chef
d’État pendant son allocution au sein de l'Assemblée
générale, où l'on a dénoncé que ces groupes usuriers en
accord avec le pouvoir judiciaire des États-Unis
harcèlent le pays latino-américain.
Suite aux discours prononcés par Cristina Fernández au
sein de l'ONU, le juge Griesa a convoqué les
représentants de l'Argentine à une nouvelle audience
lundi prochain et a menacé ce pays d'une amende de 50
mille dollars par jour pour outrage.
Griesa a imposé à l'Argentine le paiement d' une
immense somme usurière, en premier lieu, aux
plaideurs NML Capital, Aurelius et Elliot, à un
taux faramineux de mille 600 % de la valeur
d'achat des primes sur la dette en défaillance en 2008.
Le juge a saisi par ailleurs 539 millions de dollars que
Buenos Aires a déposé dans la Banque de New York pour
leur distribution parmi les créanciers ayant convenu de
restructurer le paiement de la dette dans
les conversions de 2005 et 2010.
A cet effet, le gouvernement argentin a privé cette
banque du système juridique pour le paiement des soldes
et l'a ouvert à la banque centrale à Buenos
Aires, la France étant nommée comme
alternative.
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