Baisse de 12 % de la pauvreté
en 7 ans en Équateur
LES indicateurs de pauvreté en
Équateur ont enregistré une baisse significative de 12 %
au cours de ces sept dernières années, période pendant
laquelle l’investissement dans le secteur social a été
le plus élevé en Amérique latine.
Pabel
Muñoz, chargé du Secrétariat national de la
Planification et du Développement de l’Équateur (Senplades)
a signalé que les réussites de l’Équateur sont dues à
une décision politique et qu’un changement d’orientation
des perspectives apporterait de graves déséquilibres.
Muñoz a précisé que le taux
d’investissement dans le secteur social est le plus
élevé d’Amérique latine : 15 % du produit intérieur brut
(PIB) sont destinés aux routes, aux centres de santé,
aux écoles et aux hôpitaux.
« Nous avons hérité d’un pays
doté d’un indice de pauvreté de 37,5 % et nous avons
clos 2013 avec un taux de 25,5 %. On peut donc dire que
durant cette période de 7 ans, nous l’avons réduit de 12
%. Par ailleurs, le coefficient de Gini, qui mesure
l’inégalité, est passé de 0,55 à 0,47, c’est-à-dire que
l’inégalité a chuté de 8 points », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que « des décisions
importantes ont été prises dans le cadre de la politique
publique. Nous avons privilégié de payer la dette
sociale plutôt que la dette extérieure ; nous avons
renégocié des contrats pétroliers avantageux ; nous
avons rapatrié des capitaux oisifs que le secteur
financier possédait à l’étranger et nous les avons mis
au service de la production nationale. Ce sont donc des
décisions politiques destinées au paiement de la dette
sociale et à l’investissement productif ».
Pablo Muñoz a affirmé que « la
baisse de la pauvreté est la première priorité du
gouvernement, la seconde est le changement de la matrice
de production. C’est un processus qui avance, d’abord
parce que nous avons mis en place les conditions
structurales pour activer le secteur productif, ensuite
parce que nous sommes en train de changer la matrice
énergétique ».
Lors du bilan de gestion de la
première année de son second mandat, le président
équatorien, Rafael Correa, a affirmé que dans son pays,
la Révolution citoyenne a démontré qu’« il est possible
de bien gouverner, avec qualité et égalité, et c’est
justement ce que nous sommes en train de faire ». (www.
Contrainjerencia.com)
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