Première année de
présidence de Nicolas Maduro
CARACAS.— Le président Nicolas Maduro a célébré, le
14 avril dernier, sa première année de présidence,
fidèle à l’héritage de son prédécesseur et leader de la
Révolution bolivarienne, Hugo Chavez.

Le président Nicolas Maduro a affirmé,
pendant l'interview avec la chaîne de
télévision Venevision qu’il devait sa
victoire électorale aux dernières élections
présidentielles du 14 avril 2013 à la
conscience du peuple révolutionnaire. |
À l’occasion de ce premier anniversaire, depuis le
Palais de Miraflores et sur la chaîne de télévision
nationale, le chef d’État a exprimé ses remerciements au
« peuple du Venezuela pour tout le soutien, l’amour et
la solidarité qu’il lui a témoignés pendant cette année
difficile après la disparition du commandant Hugo Chavez ».
Le président a également déclaré : « Nous avons préservé
l’indépendance, la Révolution et la voie vers le
socialisme vénézuélien amorcée par Hugo Chavez ».
Nicolas Maduro a rappelé que lors des élections
présidentielles du 14 avril 2013, le peuple lui a offert
« une héroïque victoire populaire constitutionnelle,
juste et nécessaire ».
Il s’est souvenu qu’au cours de sa campagne
électorale de 9 jours dans tout le pays, il avait
demandé au peuple d’aller de l’avant, malgré son chagrin
et sa tristesse.
« C’est ainsi que j’ai pu vaincre le candidat de la
droite (Henrique Capriles), qui tentait de détruire la
Révolution depuis 15 ans », a-t-il affirmé.
Le président vénézuélien a aussi déclaré qu’aux
élections municipales de décembre 2013, en à peine huit
mois, les forces révolutionnaires avaient enlevé 255
municipalités, soit 75 % du total, avec 55 % des
suffrages.
Nicolas Maduro a fait remarquer que cette même
oligarchie qui avait attaqué Hugo Chavez a lancé une
guerre économique permanente contre son gouvernement,
caractérisée par la contrebande, l’inflation provoquée
et l’accaparement, ainsi que par le sabotage économique,
la guerre contre le système électrique, la guerre
psychologique, et les guarimbas (troubles publics
violents) qu’il a qualifées de fascistes.
« En une année, j’ai subi tous les types d’attaques
putschistes et de sabotages commis contre le leader
bolivarien Hugo Chavez durant ses 14 années de
présidence », a-t-il dit.
Durant son allocution à l’occasion de la Journée de
la Dignité nationale, Nicolas Maduro a souligné la force
révolutionnaire du peuple vénézuélien le 13 avril 2002,
lorsqu’il a sauvé le commandant Hugo Chavez, il et a
redonné son caractère démocratique à la République,
après le coup d’État perpétré deux jours plus tôt par la
droite vénézuélienne.
Plus tard, dans une interview avec la chaîne
Venevision, le chef d’État vénézuélien a déclaré que ce
n’est que dans l’union et la paix que l’on pourra
obtenir la prospérité du pays, face aux tentatives de
ceux qui refusent de reconnaître la volonté du peuple.
Il a précisé que le peuple vénézuélien est conscient
que le gouvernement révolutionnaire impulse et favorise
le bien être social. « Si le peuple était faible du
point de vue psychologique, politique et idéologique, la
Révolution n’existerait pas. Notre peuple a conscience
qu’il peut y avoir des difficultés, mais il sait que "le
gouvernement le protége ».
La meilleure preuve en est l’investissement social
consenti par le gouvernement qui en 2013 a distribué
64,1 % des revenus du pays au développement de
programmes sociaux. Ce chiffre, selon Maduro, se situe à
1,9 % au-dessus des 62 % enregistrés en 2013.
« Dans ces graves circonstances économiques
provoquées par la droite, le modèle social de
distribution de la richesse, de création de la richesse,
ainsi que le modèle social des missions et des grandes
missions médicales pendant cette première année de
gouvernement, a été maintenu, il s’est étendu et il a
donné des résultats », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a indiqué que le taux de chômage
pour février s’est élevé à 7,2 %, ce qui représente le
chiffre le plus bas depuis que l’évaluation mensuelle de
cet indicateur a été mise en place.
Le président Nicolas Maduro a rappelé que les
secteurs de droite ont tenté de perpétrer « un coup
d’État en douceur, une sorte de guerre non
conventionnelle, afin de déstabiliser le pays de
l’intérieur », par le biais d’actions terroristes
organisées dans le pays depuis le 12 février et qui ont
fait14 victimes.
« La droite prétendait répéter le schéma d’amener le
pays à une confrontation violente et généralisée, avec
un nombre élevé de victimes afin d’isoler le pays,
d’obliger le président à démissionner ou de provoquer
une intervention étrangère », a-t-il précisé, indiquant
que cette manœuvre avait comme objectif de provoquer un
pustch militaire avec ou sans leadership ou commandement
de troupes. Cependant, il a souligné que la Force armée
se trouve entre les mains d’officiers qui aiment leur
patrie.
Dans le cadre de ces actions pustchistes, la droite a
appelé aux « guarimbas » comme « une stratégie politique
d’attaque du pouvoir. Nous menons une enquête parce que
nous voulons connaître la vérité, savoir dans quel cadre
cette action s’est déroulée, connaître chaque cas, ce
qui s’est passé et qui en a été le responsable ».
La violence fasciste déployée dans le pays, loin
d’atteindre son objectif, a renforcé l’unité civique et
militaire de la Révolution bolivarienne. (Rédaction
Granma international).