Clôture des 3e
Journées pour les
Cinq à Washington
WASHINGTON.-. Les 3èmes Journées de
manifestation et de solidarité qui rassemblent
des représentants d’une trentaine de pays
venus exiger du gouvernement des États-Unis la
libération de trois des cinq Cubains détenus
dans les prisons fédérales de ce pays entrent
aujourd'hui dans leur phase finale.

Depuis le 4 juin dernier, des avocats,
parlementaires, religieux, écrivains,
artistes, syndicalistes, artistes et amis de
la cause des Cinq, comme sont connus Gerardo
Hernandez, Ramon Labañino, Antonio Guerrero,
Fernando Gonzalez et René Gonzalez, espèrent
depuis Washington accroître la pression
politique pour parvenir à une solution.
En effet, l'une des principales activités du
programme était une conférence qui a débattu
de l'avenir des relations entre les États-Unis
et Cuba à travers plusieurs panels qui
comprenaient, entre autres, l’actualisation de
l'affaire, l'histoire du terrorisme contre
Cuba et les échanges culturels sous l’actuelle
administration.
Au cours de la séance de clôture de la
conférence, vendredi 6 juin, la militante pour
la paix Cindy Sheehan a appelé à un mouvement
politique de grande envergure afin d’obliger
l'administration de Barack Obama à libérer
Gerardo Hernandez, Antonio Guerrero et Ramon
Labañino.
Des présentations de livres, des
documentaires, une manifestation pacifique
devant la Maison-Blanche pour exiger la
libération des combattants cubains contre le
terrorisme, ainsi que celle du leader
indépendantiste portoricain, Oscar Lopez
Rivera, ont été au centre de l'événement.
Les participants à ces 3èmes
Journées – organisées par le Comité
international pour la liberté des Cinq – ont
également rendu hommage à l'ancien ministre
des Affaires étrangères du Chili, Orlando
Letelier et à son adjoint, Ronni Moffit,
assassinés à Washington en 1976.
Francisco Letelier, fils de l'ancien ministre
chilien, a était également au rendez-vous et a
déclaré qu'il avait 11 ans quand le terrorisme
lui a enlevé son père, et il s’est solidarisé
à la cause des Cinq pour exiger la liberté de
Gerardo, Ramon et Antonio.
|