L'Unesco souligne la contribution
cubaine au projet ¨La route de l'esclave¨
Paris,
21 sep (PL).— Le chef du projet La route de
l'esclave de l'Unesco, Ali Moussa, a souligné la
contribution de Cuba à cette initiative, dont son
objectif est de montrer le fléau de la traite
négrière et l'empreinte africaine dans le monde.
Cuba est membre de ce
programme depuis des débuts et comporte un comité
national très actif qui a réalisé un travail
important de recherche et préservation de l'héritage
africain, a déclaré M. Moussa à Prensa Latina.
Il a rappelé qu'il y a un
musée de l'Esclavage dans le pays caraïbe, créé en
2009 à Matanzas, le plus grand musée de son genre en
Amérique où l'on expose des objets, des
illustrations, des documents et des œuvres d'art qui
explique ce phénomène.
Le projet « La route de
l'esclave », présenté par Haïti et plusieurs pays de
l'Afrique, a été lancé officiellement en 1994 au
Bénin avec le but de faire connaître les causes et
les conséquences de ce trafic d'êtres humains.
L'Unesco a joué une rôle
important pour que la traite soit reconnu comme un
crime contre l'humanité pendant la Conférence
mondiale contre le racisme, ayant eu lieu à Durban
en 2001.
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