La caravane de la Victoire à La Havane
La Caravane
de la Liberté, qui réitérait l’entrée de Fidel et des
combattants de l’Armée rebelle à La Havane, le 8 janvier
1959, est arrivée au Cotorro sous les applaudissements
de la population.
Dès les
premières heures de la matinée, les festivités ont
commencé au Centre scolaire de Ciudad Libertad,
autrefois une caserne, par une rencontre avec les élèves
de cette Institution.
Depuis la
même place où Fidel s’est adressé au peuple cubain, les
élèves ont affirmé que la Caravane de la Liberté a
ouvert de l’est à l’ouest du pays le chemin de la
justice, de l’égalité et de la liberté pour l’ensemble
du peuple cubain, sans aucune distinction.
Dans
l’après-midi, les travailleurs de l’usine de pneus,
Julio Antonio Mella, située dans les alentours du
Cotorro, a accueilli, comme il y a 56 ans, les héros
arrivés de La Sierra Maestra, mais accompagnés
aujourd’hui de jeunes étudiants qui ont pour mission de
poursuivre l’œuvre de libération.
Hugo Perez
Silva, membre de la Caravane, s’est souvenu de ces jours
intenses de janvier 1959, lorsque la population de
Cotorro s’est rassemblée près de l’usine. « Les gens se
précipitaient dans les rues pour saluer et embrasser
Fidel et les guérilleros. »
Au cours
d’un acte politique et culturel, les étudiants et les
travailleurs ont rendu hommage aux protagonistes de cet
événement par des poèmes, des danses et des chansons. Ce
fut également l’occasion pour que 18 jeunes
s’incorporent dans les rangs de la Jeunesse communiste.
Prenant la parole, Anisley Rivero Cuevas a confirmé
l’engagement de la jeunesse de défendre les valeurs et
les idées de la Patrie, transmises par le commandant en
chef Fidel Castro.
La Caravane
a repris la route vers le centre de La Havane, flanquée
d’une foule brandissant des drapeaux.
Ont
participé aux festivités du Cotorro, la Première
secrétaire du Parti à La Havane, Mercedes Lopez Acea,
également membre du Bureau politique et vice-présidente
du Conseil d’État ; la générale de brigade Delsa Esther
Puebla, Héroïne de la République de Cuba, ainsi que des
membres de l’Union de la jeunesse communiste et d’autres
représentants des organisations politiques et de masse.
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