Renforcement de la
lutte contre l’entrée illicite de capitaux
LES autorités cubaines ont adopté des mesures visant
à minimiser l’entrée illicite de capitaux en provenance
des transactions des investissements étrangers, a
annoncé une spécialiste de la Banque centrale de Cuba (BCC)
à La Havane.
Depuis l’entrée en vigueur de la Loi 118 sur les
investissements étrangers, le pays se dote de mécanismes
qui, sur le plan légal et économique, favorisent
l’entrée de financement avec le moins de risque possible.
La secrétaire juridique de la BCC, Marlié Leon, a
précisé que l’entrée de capital étranger à Cuba fait
partie du mouvement de transaction d’une banque
étrangère vers une nationale. Le montant est placé sur
un compte dépôt prévu à cet effet.
Selon un rapport de l’Agence d’information nationale,
ce processus devrait permettre une diminution de
l’entrée illicite d’argent dans le pays, même s’il ne
l’élimine pas totalement, a assuré la secrétaire.
Au niveau international, les banques doivent établir
des systèmes qui facilitent l’obtention d’information
sur les activités de leurs clients et la source de leurs
capitaux, de telle sorte que ces montants ne puissent
entrer si ce n’est par voie bancaire, assortis des
réglementations de la BCC.
Grâce à ce processus, a-t-elle souligné, dans la
certification de la banque apparaît une référence de la
déclaration de l’investisseur sur la provenance légale
de son argent, laquelle exempte l’établissement bancaire
d’une quelconque responsabilité, y compris face à des
tiers, a-t-elle souligné.
La commission d’évaluation contrôlera l’information
des clients bancaires et d’autres éléments qui
permettent d’évaluer les revenus de l’investisseur et sa
capacité à effectuer des transactions avec les agences
cubaines, a-t-elle ajouté.
Marlié Leon a expliqué qu’il s’agit d’une pratique
internationale, et Cuba s’engage à contribuer à la lutte
contre les actions éventuelles et la circulation de
capitaux illicites, le blanchiment d’argent et d’autres
délits financiers. (PL)