Cuba confirme sa solidarité envers
à l’Argentine
• Le Premier vice-président a
rencontré le ministre de la Défense argentin, Agustin
Rossi
Claudia Fonseca Sosa
Miguel
Diaz-Canel, membre du Bureau politique du Comité central
et Premier vice-président du Conseil d’État et du
Conseil des ministres, a réaffirmé la solidarité du
gouvernement et du peuple cubains dans la bataille menée
par l’Argentine contre les « fonds vautours » et
pour la souveraineté argentine sur les Îles Malouines,
lors d’une rencontre sur le navire-école, la frégate
Libertad, de l’armée de ce pays d’Amérique du Sud.

Le ministre argentin de la Défense,
Agustin Rossi, a expliqué que les « fonds vautours »
menacent l’économie de son pays.
En présence
du ministre argentin de la Défense, Agustin Rossi,
Diaz-Canel a qualifié les « fonds vautours » de
manœuvre de spéculation visant à porter atteinte à la
souveraineté de l’Argentine et freiner les progrès des
gouvernements qui recherchent l’égalité, le
développement et l’inclusion sociale dans toute
l’Amérique latine et la Caraïbe.
La présence
de la frégate Libertad à La Havane, après 40 ans
d’absence, est un signe de ces temps, a-t-il dit,
ajoutant qu’elle démontre l’importance accordée par
l’Argentine au processus d’intégration régionale qui
regroupe des organismes tels que le Marché commun du Sud
(Mercosur), l’Union des Nations sud-américaines (Unasur)
et la Communauté des États d’Amérique latine et de la
Caraïbe (Celac).
Par
ailleurs, le Premier vice-président cubain a souligné
que la visite d’Agustin Rossi à Cuba confirme le niveau
élevé des relations politiques actuelles entre les deux
pays, ainsi que l’amitié historique entre nos deux pays.
« Il existe de nombreux symboles des liens fraternels
entre Cuba et l’Argentine, mais le plus fort d’entre eux
est la figure d’Ernesto Che Guevara et son engagement
latino-américain », a signalé le dirigeant cubain.
Diaz-Canel
a également exprimé ses remerciements pour le soutien
permanent apporté par l’Argentine à notre pays dans sa
bataille contre le blocus imposé par les États-Unis et
pour la libération des Cinq.
Et
d’ajouter : « Souvenons-nous de la position assumée
par la présidente Cristina Fernandez en 2002, à
Cartagena de Indias (Colombie), lorsqu’elle a affirmé
qu’il ne saurait y avoir un nouveau Sommet des Amériques
sans Cuba, et que l’Argentine n’y participerait pas si
Cuba n’était pas invitée. »
Le ministre
argentin de la Défense, quant à lui, s’est également
félicité du niveau élevé des relations politiques
bilatérales et il a donné des explications détaillées
sur l’impact néfaste des « fonds vautours » sur
la stabilité financière de l’Argentine.
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