Prisonniers politiques de l'Empire  MIAMI 5    

     

 

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La Havane. 2 Mai 2014

Déclaration du ministère des Relations extérieures
• Le MINREX condamne énergiquement la manipulation d’un sujet aussi sensible que le terrorisme international pour en faire un instrument de la politique contre Cuba, et exige que notre pays soit éliminé définitivement de cette liste unilatérale et arbitraire qui constitue un outrage au peuple cubain et ne fait qu’aggraver le discrédit du gouvernement des États-Unis

Le 30 avril, le Département d’État des États-Unis a publié son Rapport par pays sur le terrorisme correspondant à l'année 2013, une liste unilatérale et arbitraire dans laquelle Cuba est signalée pour la 32e fois comme « État soutien du terrorisme ».

Cependant, dans ce même rapport, le Département d’État n’a pas eu d’autre choix que de reconnaître qu’en 2013 « le gouvernement cubain a appuyé et patronné les négociations entre les FARC et le gouvernement de Colombie en vue d’un accord de paix entre les deux parties » ; qu’ « aucune information ne permet d’affirmer que le gouvernement cubain a fourni des armes ou un entraînement militaire à des groupes terroristes » ; et que « des membres de l’ETA résidant à Cuba y ont été envoyés avec la coopération du gouvernement espagnol . »

Mais même ainsi, des considérations d’ordre politique, ainsi que la nécessité de justifier coûte que coûte le blocus, considéré définitivement comme un échec et condamné à l’unanimité par la communauté internationale, l’emportent une nouvelle fois sur la raison.

Sous le seul prétexte d’étayer ses accusations calomnieuses contre Cuba, le Département d’État fait allusion à la présence dans notre pays de « fugitifs » de la justice étasunienne, dont aucun, soit dit en passant, n’a été accusé de terrorisme. Certains de ces citoyens se sont vus accorder l’asile légitimement, tandis que d’autres, coupables de délits aux États-Unis, ont été dûment jugés et sanctionnés, et ont décidé de résider à Cuba après avoir purgé leur peine.

Le gouvernement cubain rappelle que le territoire national n’a jamais été utilisé et ne sera jamais utilisé pour accueillir des terroristes d’aucune origine, ni pour organiser, financer ou perpétrer des actes de terrorisme contre aucun pays du monde, y compris les États-Unis. Par ailleurs, le gouvernement cubain rejette et condamne sans équivoque tout acte de terrorisme, partout, en toutes circonstances et quels que soient les motifs invoqués.

Au contraire, c’est le gouvernement des États-Unis qui se sert du terrorisme d’État comme une arme contre les pays qui s’opposent à sa domination, qui a recours à des méthodes honteuses et inacceptables comme la torture, et utilise la technologie militaire de pointe, dont les drones, pour les assassinats ciblés de soi-disant terroristes, y compris de ses propres citoyens, et qui ont fait de nombreuses victimes parmi les populations civiles.

Cuba est l’un de ces pays qui, pour le seul crime de vouloir défendre son indépendance et sa dignité, a subi pendant des décennies les conséquences des actes terroristes organisés, financés et exécutés depuis le territoire des États-Unis, et qui ont causé 3 478 morts et 2 099 handicapés.

Cuba, l’Amérique latine, la Caraïbe et le monde n’oublieront jamais que c’est le gouvernement des États-Unis qui continue de servir de refuge à des terroristes d’origine cubaine comme Luis Posada Carriles, le commanditaire de l’attentat terroriste contre l’aviation civile sur ce continent, qui provoqua l’explosion en plein vol, au large des côtes de la Barbade, d’un appareil de Cubana de Aviacion, le 6 octobre 1976, qui fit 73 morts.

Paradoxalement, ce même gouvernement continue de soumettre à de longues et injustes peines de prison les combattants contre le terrorisme Gerardo Hernandez, Ramon Labañino et Antonio Guerrero, pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.

Le ministère des Relations extérieures rejette énergiquement la manipulation d’un sujet aussi sensible que le terrorisme international pour en faire un instrument de la politique contre Cuba, et exige que notre pays soit éliminé définitivement de cette liste unilatérale et arbitraire, qui constitue un outrage au peuple cubain et ne fait qu’aggraver le discrédit du gouvernement des États-Unis.

La Havane, le 30 avril 2014
 

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