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Réfutation des mensonges sur l’affaire
des Cinq à l’occasion de la Journée pour le droit à la
vérité
Après 15 ans de réclusion, les
arbitraires contre les Cinq persistent
LA HAVANE.-
Les irrégularités et les abus qui ont émaillé le procès
contre les Cinq antiterroristes cubains aux États-Unis
ont été exposé ce lundi dans cette capitale à l’occasion
de la Journée internationale pour le droit à la vérité
en ce qui concerne les violations flagrantes des droits
de l’Homme et pour la dignité des victimes.
Au siège de
l’Association cubaine des Nations Unies (ACNU), la
juriste Nuris Piñero, l’avocate de la famille des Cinq,
a souligné l’importance de cette date récemment
instituée par l’ONU, qui permet de révéler au grand jour
la manipulation et la politisation du procès, ainsi que
les violations des droits de ces patriotes cubains et
leur famille.

Manifestation de solidarité avec les
antiterroristes cubains devant la Maison-Blanche.
« Il ne
s’agit pas d’une affaire criminelle, mais politique qui
s’inscrit dans un contexte où le gouvernement des
États-Unis a commis des actes illicites qui doivent être
réparés », a-t-elle signalé à propos du procès commencé
en 2001.
« Les
médias de Miami possédaient une information manipulée et
déformée qui leur avait été fournie par le gouvernement
afin de présenter une vérité faussée et justifier les
actions terroristes qui, aujourd’hui encore, sont menées
contre Cuba depuis la Floride », a-t-elle souligné.
Elle a
insisté sur les violations du droit à être informé sur
sa situation au regard de la loi commises contre René
Gonzalez, Fernando Gonzalez (tous deux en liberté après
avoir purgé l’intégralité de leur peine), Ramon
Labañino, Antonio Guerrero et Gerardo Hernandez, ce
dernier condamné à deux peines de prison à perpétuité
plus 15 ans.
« Après
quinze années de réclusion, les arbitraires contre les
Cinq persistent », a-t-elle ajouté.
Et elle a
rappelé que la juge de la Cour du district de la Floride
ne s’est toujours pas prononcée sur les trois requêtes
en habeas corpus présentées par la défense de Gerardo,
Antonio et Ramon pour manipulation de preuves.
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