Le blocus : une politique contre la vie

Il est bon de conseiller à ceux qui
persistent à qualifier le blocus économique d’ « embargo »
de jeter un coup d’œil au Rapport qui sera présenté par
Cuba au mois d’octobre prochain à l’ONU sur les dommages
provoqués par cette politique irrationnelle du
gouvernement des États-Unis dans des secteurs tels que
la santé publique. La lecture de document suffirait à
écarter cet
euphémisme ou tout du moins le remettre en question.
Dans un pays comme Cuba, où le système de santé n’est
pas un marché juteux pour quelques personnes, mais un
droit universel accessible à tous, sans discrimination,
les interdits ou les difficultés d’accès aux
médicaments, aux réactifs, aux pièces de rechange pour
les appareils de diagnostic et de traitement, et au
matériel chirurgical, entre autres, ne sauraient être
vues, tant s’en faut, comme des sanctions économiques.
Même si, comme le confirme le rapport sur la Résolution
68/8 de l’Assemblée générale de l’ONU intitulé « Nécessité
de lever le blocus économique, commercial et financier
imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique », seule
une partie de ces dommages peut être calculée en termes
monétaire, leur coût pour cette période n’en est pas
pour autant négligeable.
Selon le ministère cubain de la Santé publique, d’avril
2013 à juin 2014, les dégâts provoqués par cette
politique hostile sont estimés à 66,5 millions de
dollars, sans tenir compte que derrière de ces obstacles
ou de ces limitations, la vie d’êtres humains est mise
en danger.
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