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La Havane 24 Octobre 2014

Le blocus provoque des millions de pertes dans l’enseignement supérieur

Yenia Silva Correa

LES Nations Unies ont adopté une résolution en faveur de la levée du blocus économique, financier et commercial exercé par les États-Unis contre Cuba.

L’année dernière, cette politique a causé à l’enseignement supérieur des pertes financières qui ont atteint les 3 993 747 dollars, entre autres préjudices, des recettes pour l’exportation de biens et de services qui n’ont pu être perçues, des pertes liées aux difficultés du commerce et aux restrictions technologiques.

« Le préjudice du blocus ne se fait pas le plus durement sentir dans l’enseignement grâce à la qualité des professeurs et à l’effort de nos étudiants », a affirmé en conférence de presse le Dr Oberto Santin, vice-ministre de l’Enseignement supérieur, en évoquant l’impact de la politique de guerre économique menée par le gouvernement des États-Unis contre Cuba depuis plus d’un demi siècle.

En conséquence du blocus, l’Université de La Havane a cessé de percevoir, entre avril 2013 et mars 2014, un volume important de recettes pour l’exportation de biens et de services. Les pertes se montent à 540 000 dollars.

Une autre école de niveau supérieur, l’Institut supérieur polytechnique Julio Antonio Mella, a dans la même période, cessé de recevoir environ 21 000 dollars pour des services d’enseignement qu’il n’a pas pu offrir.

Cette politique affecte de même manière toutes les hautes écoles du reste du pays, comme le démontrent les chiffres suivants : l’Université de Cienfuegos a dû interrompre ses échanges avec son équivalente nord-américaine de Tocoma du fait de l’échéance de son autorisation non renouvelée, ce qui se traduit en 13 860 dollars de pertes.

Les universités cubaines sont contraintes de s’approvisionner sur des marchés lointains ce qui élève les coûts. Elles doivent également faire face à de sérieuses difficultés pour importer des ordinateurs, une situation qui entrave le travail scientifique, de recherche et d’enseignement.

Sur le plan de la recherche et de la technologie, les spécialistes cubains sont interdits de publication dans des revues scientifiques de grand impact. Le blocus limite l’accès aux technologies de l’information et des communications, sans compter qu’en matière informatique, les entreprises nord-américaines et leurs filiales sont les principales productrices et fournisseuses d’équipements et de services.

La politique obsolète du blocus, souvent condamnée au niveau international, affecte également l’enseignement aux États-Unis.

Des données émanant du ministère cubain de l’Enseignement supérieur signalent : « Les incertitudes pour l’obtention de licences à des établissements et des universités étasuniennes qui souhaitent partager des programmes de coopération font perdre de nombreuses opportunités et freinent des actions potentielles ».

Autrement dit, les scientifiques nord-américains ne bénéficient que de peu d’occasions pour participer à des événements qui se déroulent à Cuba.

Les restrictions imposées par cette guerre économique sont nombreuses, de même que les efforts de notre pays pour les surmonter, comme le souligne le vice-ministre cubain dans ses déclarations : « Nous bénéficions du soutien du gouvernement cubain, malgré le blocus, pour garantir l’enseignement ».

 

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