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La Havane. 24 Avril 2014

Des roses blanches cubaines pour le printemps éternel de Gabo

Gabriel Garcia Marquez « Gabo » pourra toujours compter sur les roses blanches, qui au nom de Cuba, ont fleuri au Palais des Beaux-arts de Mexico, sur les couronnes de fleurs envoyées par Fidel et Raul

Il semblait que toutes les fleurs du monde étaient auprès de lui, entourant ce Latino-américain colombien exceptionnel, au Palais des Beaux-arts de la ville de Mexico. Comme si un autre homme exceptionnel de ce côté de l’Atlantique, le Chilien Pablo Neruda, le regardait, et nous disait qu’«’ils pourraient couper toutes les fleurs, mais qu’ils n’empêcheraient pas la venue du printemps ».

Gabriel Garcia Marquez ne cessera jamais d’être cet éternel printemps dont parlait le poète chilien, ou cette rose blanche que José Marti « cultive en juin comme en janvier pour l’ami sincère qui lui tend franchement la main ».

La main de Gabo n’a jamais manqué à Cuba. Elle fut toujours prête à apporter son soutien à un peuple qui le connut dans sa dimension créatrice que lui-même définissait comme la plus mystérieuse et solitaire des tâches humaines. Un soutien qui se manifesta dans toute son ampleur à travers son amitié avec Fidel.

Avec Fidel, Raul, avec Cuba, Garcia Marquez a partagé sa littérature, ses sentiments, ses idées si humbles sur le succès, lorsqu’il disait : « Vraiment, je ne souhaite le succès à personne. Cela ressemble à ce que vivent les alpinistes : ils s’escriment pour arriver au sommet, et quand ils y arrivent, que font-ils ? Descendre ? ou tenter de descendre discrètement, avec la plus grande dignité possible ». Ou bien ses idées en faveur de la défense de l’Humanité, qu’il partageait avec le leader historique de la Révolution cubaine : « Nous n’avons pas d’autre monde où déménager » et « Je crois qu’il n’est pas trop tard pour construire une utopie qui nous permette de partager la terre. »

C’est pourquoi, le printemps éternel de Gabo, celui qui ne cessera jamais, pourra toujours compter sur les roses blanches, qui au nom de Cuba, ont fleuri au Palais des Beaux-arts de la capitale mexicaine, sur les couronnes de fleurs de Fidel et de Raul : celle de Fidel adressée « à l’ami très cher » et celle de Raul « à un grand ami de Cuba ».
 

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