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Des roses blanches cubaines pour le
printemps éternel de Gabo
Gabriel
Garcia Marquez « Gabo » pourra toujours compter
sur les roses blanches, qui au nom de Cuba, ont fleuri
au Palais des Beaux-arts de Mexico, sur les couronnes de
fleurs envoyées par Fidel et Raul
Il semblait
que toutes les fleurs du monde étaient auprès de lui,
entourant ce Latino-américain colombien exceptionnel, au
Palais des Beaux-arts de la ville de Mexico. Comme si un
autre homme exceptionnel de ce côté de l’Atlantique, le
Chilien Pablo Neruda, le regardait, et nous disait qu’«’ils
pourraient couper toutes les fleurs, mais qu’ils
n’empêcheraient pas la venue du printemps ».

Gabriel
Garcia Marquez ne cessera jamais d’être cet éternel
printemps dont parlait le poète chilien, ou cette rose
blanche que José Marti « cultive en juin comme en
janvier pour l’ami sincère qui lui tend franchement la
main ».
La main de
Gabo n’a jamais manqué à Cuba. Elle fut toujours prête à
apporter son soutien à un peuple qui le connut dans sa
dimension créatrice que lui-même définissait comme la
plus mystérieuse et solitaire des tâches humaines. Un
soutien qui se manifesta dans toute son ampleur à
travers son amitié avec Fidel.
Avec Fidel,
Raul, avec Cuba, Garcia Marquez a partagé sa
littérature, ses sentiments, ses idées si humbles sur le
succès, lorsqu’il disait : « Vraiment, je ne souhaite le
succès à personne. Cela ressemble à ce que vivent les
alpinistes : ils s’escriment pour arriver au sommet, et
quand ils y arrivent, que font-ils ? Descendre ? ou
tenter de descendre discrètement, avec la plus grande
dignité possible ». Ou bien ses idées en faveur de la
défense de l’Humanité, qu’il partageait avec le leader
historique de la Révolution cubaine : « Nous n’avons
pas d’autre monde où déménager » et « Je crois
qu’il n’est pas trop tard pour construire une utopie qui
nous permette de partager la terre. »
C’est pourquoi, le printemps éternel de
Gabo, celui qui ne cessera jamais, pourra toujours
compter sur les roses blanches, qui au nom de Cuba, ont
fleuri au Palais des Beaux-arts de la capitale
mexicaine, sur les couronnes de fleurs de Fidel et de
Raul : celle de Fidel adressée « à l’ami très cher »
et celle de Raul « à un grand ami de Cuba ».
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