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La Havane. 24 Avril 2014

Fidel et Raul rendent hommage à Gabriel Garcia Marquez

MEXICO.— Le lundi 21 avril, le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, a envoyé une couronne de fleurs à l’occasion de la cérémonie organisée au Mexique en hommage à l’écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez, auquel il était lié par une profonde et longue amitié.

Une couronne composée de roses blanches et jaunes, ceinte d’un ruban de soie sur lequel on pouvait lire « À l’ami très cher », a été déposée au Palais des Beaux-arts de la ville de Mexico.

À cette occasion, Raul Castro a également envoyé une couronne de fleurs à l’écrivain qui fut Prix Nobel de littérature en 1982, rappelant par ce geste que l’auteur de Cent ans de solitude fut un grand ami de Cuba.

Ces derniers jours, les médias internationaux ont souligné les liens étroits qui unissaient l’écrivain à Cuba depuis les années 60, lorsqu’il commença à travailler en tant que journaliste à l’agence Prensa latina, récemment créée. (PL)


Message de condoléances du président Raul Castro à la famille de Garcia Marquez

Chère Mercedes,

Le monde, et en particulier les peuples de Notre Amérique ont perdu physiquement un intellectuel et un écrivain essentiel. Nous, les Cubains, avons perdu un grand ami, un ami sincère et solidaire. L'œuvre d’hommes tel que lui est immortelle.

 Je te prie de recevoir, ainsi que ta famille, nos condoléances les plus sincères et nos plus profonds sentiments d'affection.

Affectueusement,

Raul Castro Ruz

Les adieux à l'ami très cher


Fidel a envoyé une couronne de fleurs ceinte d’un ruban de soie sur lequel on pouvait lire « À l’ami très cher ».


La première garde d’honneur qui a reçu les cendres de Garcia Marquez était formée par sa veuve, Mercedes Barcha, et ses fils, ainsi que par Rafael Tovar, président du Conseil national pour la Culture et les Arts du Mexique.


La cérémonie a été marquée par l'exécution de plusieurs morceaux traditionnels colombiens (les « vallenatos »).


 


« Gabo » fêtant ses 86 ans.


Il y a 30 ans, le 10 décembre 1982, l’écrivain recevait à Oslo le Prix Nobel. Gabo a incarné le « réalisme magique » qui a donné ses lettres de noblesse à la littérature latino-américaine.


Son œuvre littéraire nous est léguée pour toujours et a touché plusieurs générations de lecteurs dans le monde. Garcia Marquez est parvenu mieux que quiconque à décrire  l’âme de l’Amérique latine.


« Gabo » et l’intellectuel cubain Alfredo Guevara en 2005.


Garcia Marquez lisant son dernier ouvrage.


« Se souvenir est facile pour celui qui a de la mémoire, oublier est difficile pour celui qui a du cœur. »





 

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