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Fidel et Raul rendent hommage à Gabriel
Garcia Marquez
MEXICO.— Le lundi 21 avril, le leader
historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, a
envoyé une couronne de fleurs à l’occasion de la
cérémonie organisée au Mexique en hommage à l’écrivain
colombien Gabriel Garcia Marquez, auquel il était lié
par une profonde et longue amitié.
Une
couronne composée de roses blanches et jaunes, ceinte
d’un ruban de soie sur lequel on pouvait lire « À l’ami
très cher », a été déposée au Palais des Beaux-arts de
la ville de Mexico.
À cette
occasion, Raul Castro a également envoyé une couronne de
fleurs à l’écrivain qui fut Prix Nobel de littérature en
1982, rappelant par ce geste que l’auteur de Cent ans de
solitude fut un grand ami de Cuba.
Ces
derniers jours, les médias internationaux ont souligné
les liens étroits qui unissaient l’écrivain à Cuba
depuis les années 60, lorsqu’il commença à travailler en
tant que journaliste à l’agence Prensa latina, récemment
créée. (PL)
Message de condoléances du président Raul
Castro à la famille de Garcia Marquez
Chère
Mercedes,
Le monde, et
en particulier les peuples de Notre Amérique ont perdu
physiquement un intellectuel et un écrivain essentiel.
Nous, les Cubains, avons perdu un grand ami, un ami
sincère et solidaire. L'œuvre d’hommes tel que lui est
immortelle.
Je te prie
de recevoir, ainsi que ta famille, nos condoléances les
plus sincères et nos plus profonds sentiments
d'affection.
Affectueusement,
Raul Castro Ruz
Les adieux à l'ami très cher
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Fidel a envoyé une couronne de
fleurs ceinte d’un ruban de soie sur lequel on
pouvait lire « À l’ami très cher ». |
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La première garde d’honneur qui a
reçu les cendres de Garcia Marquez était formée
par sa veuve, Mercedes Barcha, et ses fils,
ainsi que par Rafael Tovar, président du Conseil
national pour la Culture et les Arts du Mexique. |

La cérémonie a été marquée par
l'exécution de plusieurs morceaux traditionnels
colombiens (les « vallenatos »). |

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« Gabo » fêtant ses 86 ans. |
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Il y a 30 ans, le
10 décembre 1982, l’écrivain recevait à Oslo le
Prix Nobel. Gabo a incarné le « réalisme magique
» qui a donné ses lettres de noblesse à la
littérature latino-américaine. |
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Son œuvre littéraire nous est
léguée pour toujours et a touché plusieurs
générations de lecteurs dans le monde. Garcia
Marquez est parvenu mieux que quiconque à
décrire l’âme de l’Amérique latine. |
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« Gabo » et
l’intellectuel cubain Alfredo Guevara en 2005. |

Garcia Marquez
lisant son dernier ouvrage. |

« Se souvenir est
facile pour celui qui a de la mémoire, oublier
est difficile pour celui qui a du cœur. » |
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