Bonne saison d’hiver à
Jardines del Rey

L’ARCHIPEL JARDINES del Rey, l’une des principales destinations touristiques « soleil et plage » de Cuba, auquel sera dédiée la 35e Foire internationale de tourisme en 2015, a bouclé la saison d’hiver avec une croissance de 4% des arrivées de visiteurs étrangers.

Lyolexis Correa, déléguée du ministère du Tourisme à Ciego de Avila, (à 430 km de La Havane), a expliqué que durant la période de novembre à avril, le complexe balnéaire a accueilli 92 734 touristes, soit 3 600 de plus qu’à la même époque l’an dernier, avec une multiplication des vols à l’aéroport international Jardines del Rey, qui a enregistré un record de 40 arrivées hebdomadaires en provenance des marchés comme le Canada, le Royaume Uni et l’Argentine.

La responsable a ajouté que 13% des visiteurs étaient canadiens, ce qui confirme ce marché comme le plus important émetteur de touristes vers les cayos, suivi du Royaume Uni et de l’Argentine. Par ailleurs, le tourisme national est également en hausse.

Lyolexis Correa a précisé que durant la saison d’hiver, deux hôtels ont été inaugurés, le Memories Flamenco et le Pestana Cayo Coco, appartenant au groupe hôtelier Gaviota, ce qui porte à 5 916 le nombre de chambres de cette destination touristique.

« Plusieurs installations hôtelières ont été rénovées et réparées, de même que les voies d’accès et les signalisations, des aménagements qui ont permis une meilleure exploitation du complexe hôtelier », a-t-elle indiqué.

Durant cette étape, un train touristique a été inauguré pour permettre aux touristes de se déplacer vers les différents lieux de divertissement, ainsi qu’au centre commercial La Gaviota, et des améliorations ont été apportées au site de Playa Pilar, entres autres aménagements.

« Il est possible d’observer une récupération de la biomasse des poissons, des fonds et des pâturages marins, des récifs coralliens et des mangliers dans la zone placée sous le Système spécial d’utilisation et de protection, qui concerne les cayos du nord-est de Villa Clara, depuis Caibarien jusqu’aux limites maritimes avec Sancti Spiritus », a annoncé Edelkis Rodriguez Moya, directeur du Développement du Centre d’Études environnementales à Villa Clara, placé sous la juridiction du ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Environnement (CITMA).

« Ces résultats encourageants sont redevables, entre autres, à l’interdiction, au début des années 2000, de tout type de pêche et du mouillage des embarcations dans cette zone », a souligné le directeur.

Dans ce secteur protégé, ne sont autorisées que la pêche à la langoustes et la collecte des éponges, car ce type d’activité n’a aucun impact négatif sur le milieu marin, ainsi que la pêche récréative à la ligne, avec une canne et un hameçon, sur la côte. Rodriguez Moya a souligné également que dans cette zone spéciale, la pêche n’est autorisée qu’à partir de 1,8 km au large des côtes des cayos.

La pêche aux filets maillants, interdite depuis plusieurs années dans l’ensemble du pays, a porté atteinte aux fonds marins, qui aujourd’hui sont graduellement remis en valeur.

Par ailleurs, cette méthode de pêche indiscriminée et peu sélective, favorisait la capture de poissons trop jeunes en pleine croissance.

Le Centre d’études environnementales est chargé de la surveillance de ce territoire, une activité financée par le CITMA.