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La Havane. 21 Août  2014

Aucun cas d'Ebola à Cuba

LE Dr Manuel Sartin, directeur national d’épidémiologie du ministère cubain de la Santé publique (MINSAP) a annoncé le 16 août à La Havane qu’aucun cas de contamination par le virus d’Ebola n’a été recensé à ce jour à Cuba.

Lors d’un point de presse, il a rappelé que selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé, 932 personnes sont mortes des suites du virus, sur 1 711 cas (confirmés, suspects ou probables) : 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et un au Nigeria.

Il a précisé que la forte circulation des personnes aux frontières, les problèmes d’identification et de suivi des contacts, les mauvaises pratiques de prévention et de contrôle des infections et l’existence de chaînes de transmission encore non détectées ont largement favorisé la propagation de l’épidémie en Afrique de l’Ouest.

Il a souligné que même si Cuba n’a pas de vols directs avec les pays frappés par la maladie, le virus pourrait être importé par des voyageurs étrangers, notamment par voie aérienne, si bien que les autorités ont décrété un renforcement du dispositif sanitaire et de surveillance pour contenir la propagation d’Ebola.

Le Dr Santin a souligné l’importance de bien connaître la maladie surtout ces vecteurs et son mode de transmission, dont la durée d’incubation, et l’apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 21 jours (en moyenne de 8 à 10 jours), le mode de transmission, les symptômes et les mesures permettant de renforcer la surveillance, la prévention et le contrôle dans les pays d’origine et aux frontières.

Il a signalé que les coopérants cubains dans ces pays ont été évacués des endroits touchés par l’épidémie et que les mesures pour assurer la sécurité du personnel ont été adoptées.

En cette période où ils sont venus en vacances, ils ont été placés en observation afin d’éviter tout risque de propagation.

« La mondialisation et le changement climatique imposent de nouveaux défis. Le monde est confronté à de nombreux épidémies, dont le choléra et le SIDA, et Cuba se doit d’être prête à répondre à ces problèmes. Pour ce faire, nous disposons d’un système de surveillance épidémiologique bien structuré », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le Dr Jorge Pérez, directeur de l’Institut de médecine tropicale Pedro Kouri (IPK), a rappelé que le virus d’Ebola a été identifié pour la première fois en 1976, en République démocratique du Congo (ex-Zaïre). Il a expliqué que certaines espèces de chauves-souris vivant dans les forêts tropicales d’Afrique centrale constitueraient le réservoir naturel du virus, et que ces mammifères, qui ne présentent pas les symptômes de la maladie, semblent contaminer les grands singes et les humains par leurs fientes ou leurs morsures.

Il a ajouté que la maladie se transmet entre humains par contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. Le virus provoque une fièvre accompagnée de diarrhée et d’hémorragies externes ou internes, puis la mort du patient dans 55 à 90% des cas. Si la maladie est prise en charge, il n’existe pas de vaccin homologué, simplement des traitements en cours d’expérimentation. (AIN)
 

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