Monsieur le Président,

Jusqu’à quand, Monsieur le Président, allez-vous garder en prison les trois patriotes cubains Antonio Guerrero, Ramón Labañino et Gerardo Hernández ?

Jusqu’à quand, Monsieur le Président, ces trois hommes vont-ils rester emprisonnés, eux qui, sans arme et au péril de leur vie, ont travaillé à déjouer les attentats commis contre leur pays, avec la complaisance coupable du gouvernement des Etats-Unis?

Jusqu’à quand, Monsieur le Président, des Prix Nobel, des parlementaires, des juristes, des intellectuels, des artistes, des responsables politiques, des syndicalistes, des religieux, de simples citoyens, dans le monde entier, devront-ils vous solliciter pour qu’enfin vous libériez ces trois Cubains ?

Jusqu’à quand, Monsieur le Président faudra t-il vous démontrer « par a+b » l’innocence de ces trois hommes, alors que vous savez pertinemment qu’ils ne sont en rien coupables.

Jusqu’à quand, monsieur le Président, allez-vous priver Gerardo Hernández de la visite de son épouse Adriana qu’il n’a pu revoir depuis son arrestation il y a plus de seize ans ?

Jusqu’à quand, monsieur le Président votre pays va t-il continuer en toute impunité à jouer les gendarmes du monde et à bafouer la souveraineté du peuple Cubain ?

Cette sinistre comédie dont sont victimes les cinq Cubains René González, Fernando González, Gerardo Hernández, Ramón Labañino et Antonio Guerrero, se poursuit aujourd’hui avec les trois derniers. Elle n’a que trop duré.

Vous ne pouvez garder plus longtemps en prison Antonio Guerrero, Ramón Labañino et Gerardo Hernández. Le gouvernement Cubain vous a tendu une perche avec l’opportunité d’un échange humanitaire, sachez la saisir à temps!

Recevez, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments humanistes les plus sincères.