La directrice de l’OPS à Cuba
pour assister au Sommet de l’ALBA sur l’Ébola
La directrice de l’Organisation panaméricaine de la
Santé (OPS), Mme Carissa Etienne, est arrivée à Cuba
pour participer lundi au Sommet extraordinaire de
l’Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre
Amérique-Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP) sur
l’épidémie d’Ébola.
«
Je suis ici pour proposer aux présidents et aux
gouvernements de l’ALBA la coopération technique de l’OPS
et faire en sorte que les pays soient préparés devant
tout cas d’Ébola »,
a indiqué Mme Etienne à la presse, à son arrivée samedi
à l’aéroport international José Marti.
« Les probabilités
qu’un cas d’Ébola se déclare dans nos pays sont faibles.
Notre objectif dans la région est de nous assurer de
pouvoir dépister le premier cas le plus tôt possible.
Nous avons besoin d’avoir des contacts et d’un
traitement profond, et de prendre les mesures
pertinentes pour prévenir la transmission de la
maladie », a-t-elle précisé.
Interrogée sur ses attentes concernant le Sommet
extraordinaire de l’ALBA-TCP, Mme Etienne a déclaré
qu’elle souhaitait que des accords soient pris par les
gouvernements de l’ALBA concernant les mesures à adopter
pour faire face à l’éventualité d’un cas d’Ébola.
L’OPS, a-t-elle signalé,
établira un dialogue avec les pays sur le travail
réalisé et le travail à venir, car la principale forme
de prévenir la maladie est de contrôler l’épidémie en
Afrique occidentale.
« J’espère avoir
l’opportunité de m’entretenir avec les présidents au
sujet de ce qu’ils pourraient faire en plus de
ce que fait Cuba », ce qu’elle a qualifié d’«
exemple de ce que peut faire un petit pays pour aider
d’autres peuples ».
« Nous avons beaucoup
appris de ce qui s’est passé en Afrique
occidentale et aux États-Unis, où vient de se produire
la deuxième contamination », a-t-elle indiqué,
ajoutant que « cela prouve qu’aucun pays ne peut dire
qu’il est complètement préparé ».
Elle a évoqué également
la nécessité d’assurer la formation de l’ensemble des
travailleurs, des hôpitaux, des points frontières, y
compris des personnels chargés d’enterrer les personnes
décédées.
« Nous proposons une
formation en général, ainsi que l’identification des
personnels cliniques appelés à travailler directement
avec les patients, afin de nous assurer qu’ils reçoivent
une formation continue et intensive »,
a déclaré la directrice de l’OPS.
« Permettez-moi de
profiter de l’occasion pour adresser mes félicitations à
Cuba pour sa réponse positive à la demande d’aide pour
résoudre cette tragédie en Afrique occidentale »,
a-t-elle affirmé, et
elle qualifié de très positive la réponse du
gouvernement cubain à l’appel de la directrice générale
de l’Organisation mondiale de la Santé, Mme Margaret
Chan.
Pour conclure, Mme Etienne a affirmé :
« La contribution de Cuba est très importante et très
significative.»
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