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La Havane. 14 Août  2014

LE GRAND PARC METROPOLITAIN DE LA HAVANE
Le poumon vert de la ville

Yenia Silva Correa
Photos Anabel Diaz Mena

MAINTENIR l’assainissement de la rivière Almendares est la raison d’être d’un des principaux projets écologistes de la capitale cubaine : le grand parc métropolitain de La Havane (GPMH), une initiative environnementale ambitieuse qui enregistre d’importants résultats depuis 25 ans de travaux.


Les activités pour les enfants sont installées pour durer.

Ce parc urbain, écologique et social s’étend sur quatre municipalités, qui ont en point commun la rivière Almendares. Contrairement aux autres parcs qui lui ressemblent, les 700 hectares de cet espace comprennent des industries, des écoles et la communauté. On trouve sur son territoire quatre sites : le parc Almendares avec son bois de La Havane, le parc Forestal, les Jardins de la Tropical et les Jardins de la Polar.

Ces sites on été aménagés à différents moments et à proximité de la rivière. Avec le temps, certains se sont considérablement dégradés et les eaux de l’Almendares ont atteint un niveau élevé de pollution. Mais grâce au projet du GPMH en 1989, des édifices ont été rénovés et la rivière a aujourd’hui meilleure apparence.

Mercedes Arango Hernandez –sous-directrice de la Culture et du loisir du Grand parc métropolitain de La Havane, explique à nos lecteurs certaines particularités de cet organisme.

Parlez-nous du projet écologiste et de ses activités...


L'excursion « Ville nature » comprend quatre complexes du GPMH.

Nous faisons partie de la ceinture verte de la ville. Nous sommes le seul projet écologiste, comme le sont aussi le Jardin botanique national, l’Aquarium national, le Parc Morro-Cabaña, la baie de La Havane et le Parc Lénine, mais à la différence que nous sommes le poumon de la ville.

Pour nos actions, nous avons l’aide de l’Institut national des ressources hydrauliques et du ministère de la Science, de la technologie et de l’environnement, en plus d’ONG qui participent à l’assainissement de la rivière.

Parmi nos priorités s’inscrivent l’assainissement de la rivière, le traitement des eaux résiduelles et la reforestation à l’aide du bambou. Ceci est une nouveauté et le parc métropolitain a la chance de disposer de grands espaces de bambou en son sein.

Dans cet effort, l’éducation environnementale a un rôle important...


Un environnement privilégié en prise directe avec la nature, sans sortir de la ville.

Dans le cadre des conseils populaires, nous réalisons des tournées dans les communautés à travers la culture et les loisirs en adressant des messages environnementaux, tels que comment cohabiter dans un parc.

Dans le quartier de Pogolotti, il n’y a pas de meilleur exemple que la Forêt sacrée, prise en main par les habitants de ce lieu. C’est une ancienne décharge que la communauté a transformé en bois, qui bénéficie de la reconnaissance nationale.

Vous proposez des excursions en ville en fin de semaine...

Cette excursion porte le nom de « Ville nature » et permet aux visiteurs de découvrir nos installations.

Elle se déroule en quatre étapes : la première dans le Parc Almendares où nous évoquons l’histoire et la tradition de ce lieu, la seconde dans le bois de La Havane afin de faire connaître les origines du lieu, les actions qui ont eu lieu dans cet endroit et les noms que la rivière a porté à différents moments.

La troisième étape a lieu au Jardin de la Tropical avec son centre d’art et ses salons et la quatrième, le parc Forestal où l’on peut découvrir la maquette du parc et le stand de communication.

De cet endroit, nous continuons vers les grands parcs. En ce moment, nous nous consacrons au Jardin botanique national, où il existe un parcours avec des guides spécialisés en matière de flore, de faune, et la visite se termine par un déjeuner. Ce programme a lieu toute l’année.

Qu’a obtenu l’institution et que pense-t-elle faire pour améliorer son travail ?

Nous sommes satisfaits d’être parvenus à un nombre important d’activités qui sont faites pour durer, comme l’inauguration de tous les étés et que nous fêtons dans le cadre de la Journée de l’enfance.

Nous sommes également satisfaits, au bout de tant d’années, d’avoir réussi à réaliser tant de travail et d’avoir rendu la propreté de certains centres qui avaient atteint un tel niveau de dégradation. Grâce au GPMH, ils ont pu être sauvés pour le bénéfice de la population. Aujourd’hui nous travaillons pour que cela continue.

Notre axe fondamental est de préserver l’assainissement de la rivière Almendares. C’est notre engagement le plus important. Il peut exister des projets de culture et de loisir, mais si la rivière n’est pas propre, le projet perd son objectif fondamental.
 

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