Communiqué de presse
sur
l’aéronef nord-américain sinistré
au nord de la Jamaïque
AUX environs de 11h54, le 5 septembre 2014, on a
appris par le Centre de contrôle des routes aériennes de
Miami qu'un avion de type TBM-700 immatriculé N900KN,
avec à son bord un équipage et deux passagers, était
escorté par deux avions F-15 des Forces aériennes des
États-Unis, à quelque 100 milles nautiques des Grandes
Bahamas. L’aéronef se trouvait apparemment hors de
contrôle, selon les pilotes militaires, qui ont pu
observer l'équipage et les passagers victimes d'une
possible hypoxie.
Cette information a été aussitôt communiquée à la
Section des Intérêts de Cuba à Washington par le
Département d'État, et au ministère des Relations
extérieures par la Section des Intérêts des États-Unis à
La Havane.
Les autorités aéronautiques nord-américaines ont
informé à ce moment-là le Centre de Contrôle du
transport aérien de La Havane que les avions militaires
F-15 ne volaient pas sous le parallèle 24 - limite entre
les régions d'Information de vol des États-Unis et de
Cuba - et qu’un avion du Service de la garde côtière
serait envoyé pour escorter l'aéronef hors de contrôle.
Ils ont demandé l'autorisation des autorités cubaines
pour voler dans notre espace aérien, selon le plan de
vol, autorisation qui fut accordée, y compris pour les
avions militaires, si nécessaire. Aussi bien l'avion
sinistré que l'appareil C-130 du Service de la garde
côtière des États-Unis ont traversé notre territoire
national.
Pendant toute la trajectoire de l'aéronef en état de
détresse, depuis que celui-ci a été détecté par les
Bureaux du trafic aérien cubain, toutes les mesures de
contrôle de notre système de surveillance dans les
régions du centre et de l'est du pays, y compris celles
liées au Système aéronautique de recherche et de
sauvetage et maritime de la République de Cuba, ont été
augmentées.
Il a été informé au Département d'État que des moyens
de recherche et de sauvetage étaient prêts à apporter
l'aide nécessaire.
Lorsque avion a disparu des écrans radars, les
autorités de la Jamaïque ont indiqué qu'elles
assumeraient les missions de recherche et de sauvetage
des éventuelles victimes, du fait de leur situation dans
leur zone de responsabilité.
Pendant tout le temps, la communication avec les
autorités nord-américaines a été maintenue pour chacune
des mesures prises en rapport avec cet événement.
La Havane, le 5 de septembre 2014