Yenia Silva Correa
CONFORMÉMENT à la politique mise en œuvre dans le
pays ces dernières années, l’année scolaire qui vient de
s’achever confirme l’engagement de donner la priorité au
développement de l’enseignement technique. Il en résulte
que 42 % des adolescents qui terminent le premier cycle
des études secondaires (équivalent au collège) suivront
leurs études dans des instituts pré universitaires (type
lycée), alors que les 58 % restants s’inscriront dans
les différentes spécialités de l’enseignement technique.

Cuba comptabilise 1 166
collèges où étudient environ 400 000 élèves.
« Cette organisation de la poursuite des études est
subordonnée au développement et à l’organisation de
l’économie, et tient compte des nécessités réelles de
chaque territoire. Pour cela, le plan de la poursuite
des études s’accomplit au niveau national, provincial et
municipal, en considérant le développement futur de
l’économie dans chacune des municipalités », a déclaré
en conférence de presse la docteure Zoe la Red Iturria,
directrice nationale de l’Éducation pour les collèges.
L’année 2013-2014 « a été une année scolaire marquée
par un intense travail où nous avons obtenu des succès,
et parallèlement connu des difficultés ». Maintenant, il
faut en tirer les conclusions pour préparer la prochaine
rentrée et celles qui suivront.
À ce propos, le ministère de l’Éducation travaille
dans quatre directions fondamentales : « l’organisation
scolaire, la formation professionnelle, la formation
continue des enseignants, l’enseignement de l’Histoire,
l’assistance à la famille et le lien avec la communauté »,
a déclaré la docteur La Red.
Une grande partie de ces aspirations dépendent de la
compétence des enseignants. « Il est très important que
les professeurs aient reçu une bonne formation pour
obtenir ce niveau de qualité supérieure au collège ».
Chacune des actions prévues a pour but de faire en
sorte que l’école – en tant qu’espace de socialisation
de la connaissance – devienne le centre culturel le plus
important de la communauté, aussi bien pour l’élève que
pour sa famille.
Ainsi, l’école doit renforcer le lien avec les
institutions qui l’entourent et contribuer – avec l’aide
au choix d’un métier et l’orientation professionnelle –
au fait que le travail devienne une valeur pour l’élève,
que celui-ci respecte les travailleurs et considère le
travail comme une source de revenu pour sa future
famille. Cela fait partie de la formation citoyenne que
nous souhaitons », a déclaré la docteure.