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Mon frère Fernando
Aujourd’hui notre frère Fernando Gonzalez a recouvré sa
liberté. Cette nouvelle nous remplit d’une joie immense
et nous nous en réjouissons profondément pour lui.
Chacun d’entre nous, les Cinq, vit cette expérience
comme sa propre expérience. Et en vérité, c’est
exactement cela.
Nous avons décidé un certain jour de nous unir pour ne
jamais nous laisser vaincre, et il en sera ainsi
désormais pour toujours.
Je me souviens de Fernando dans ce trou hostile de
Miami. Ce qui m’impressionna le plus chez lui, ce fut
son visage fermé et sa détermination face aux tentatives
de nous faire plier et « coopérer ».
D’autres, par contre,
de plus
grande taille (jamais plus grands) et plus forts (pas en
courage), ont cédé et se sont vendus.
Cette
expérience de vie est un trésor dont je me souviendrai
toujours.
Avec
Fernando, c’est un peu nous tous qui sommes revenus au
pays. Tout comme René, il porte en lui l’essence de nous
tous, notre énergie et notre détermination à nous battre
et à vaincre.
C’est une
joie incomplète, car en vérité il a purgé sa peine
jusqu’à la dernière seconde d’une injuste condamnation
qu’il ne méritait pas.
Nous ne
pouvons plus permettre que nul d’entre nous ne purge
cette condamnation injuste. Nous le devons à Gerardo et
à la belle histoire de notre peuple.
La bataille
s’est renforcée, la victoire est certaine !
Aujourd’hui
Fernando est de retour dans sa chère Patrie, la tête
haute et avec sa dignité intacte. Nous reviendrons après
lui.
Avec
l’accolade et l’affection du peuple et de sa famille,
reçoit également les nôtres, cher frère.
Hasta la victoria
siempre !
Ramon.
FCI Ashland,
Kentucky.
28 février 2014 11h34
Famille Labañino Palmeiro
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