Patricio
Montesinos
LE système des États-Unis est comme une
« bête en cage » qui lance des coups
de griffes dans tous les sens, conscient que
le moment où il va perdre sa domination sur
le monde s’approche chaque jour davantage,
face à l’économie en plein essor, sur le
plan financier et commercial, mais également
militaire, de puissances telles que la Chine
et la Russie, et d’autres pays émergents,
qui se refusent désormais à se plier aux
ordres de Washington.

La
présidente chilienne Michelle
Bachelet a reçu le ministre
russe des Affaires étrangères,
Sergueï Lavrov, qui a déclaré
que les États-Unis, avec leur
propagande autour des événements
en Ukraine, prétendent affirmer
leur « hégémonie universelle ». |
L’empire nord-américain décadent n’a plus
que ses griffes, à savoir son arsenal
militaire, associé aux nouvelles
technologies, pour tenter de renverser
l’ordre dans des pays qu’il considère comme
des adversaires, afin de maintenir à tout
prix sa suprématie internationale.
C’est pourquoi, il ne cesse d’encourager
de dangereux conflits et des guerres sales
partout dans le monde, avec pour objectif la
déstabilisation des pays qui actuellement
tiennent tête à la Maison-Blanche, sans la
moindre crainte de ses menaces et de ses
sanctions éculées et galvaudées, qui
pourraient même prêter à rire.
Les administrations de Moscou et de Pékin
ont clairement fait savoir à Washington
qu’elles disposent d’une défense suffisante
et d’une puissance économique capables
d’empêcher un conflit insensé, que pourrait
engager « l’impuissante hyène aux abois
».
Le ministre russe des Affaires étrangères,
Sergueï Lavrov, a déclaré récemment au Chili
que le gouvernement des États-Unis, à
travers sa propagande autour des événements
en Ukraine, prétendait affirmer son « hégémonie
universelle ».
« Dis-moi de quoi tu te vantes et je
te dirai de quoi tu manques », dit un
vieux proverbe populaire, que l’on pourrait
appliquer aux dirigeants de la Maison-Blanche
qui, évidemment, sont très préoccupés par la
tournée de Lavrov en Amérique latine, qui
inclut le Pérou, le Chili, Cuba et le
Nicaragua, dans le but de renforcer les
liens bilatéraux.

Wang Yi, le
chef de la diplomatie chinoise,
pendant sa rencontre avec le
président vénézuélien Nicolas
Maduro. Les États-Unis perdent
de plus en plus d’influence en
Amérique latine. |
En réalité, il y a de quoi s’inquiéter,
car le périple du diplomate russe suivait de
près une tournée effectuée dans la Grande
patrie, de son homologue chinois, Wang Li,
ainsi que de fructueuses visites au
Venezuela, à Cuba, en Argentine et au Brésil.
Il est bien connu que la « bête isolée »
a perdu son influence en Amérique latine, ce
qu’a reconnu le chef du Commando Sud nord-américain,
le général John Kelly, qui a évoqué cette
question à la suite de l’expulsion
d’Équateur de soldats de son armée.
Cependant, Kelly est allé plus loin, en
signalant que l’exécutif du président Rafael
Correa a choisi de « tourner le dos » aux
États-Unis, comme l’ont fait d’autres pays,
en faveur du Venezuela, de la Russie ou de
la Chine, car « c’est de ce côté qu’ils
voient l’avenir de l’Amérique latine »,
a reconnu le haut fonctionnaire.
Par ailleurs, l’administration de
Washington ne parvient plus à imposer au
Conseil de sécurité de l’ONU des invasions
de rapine, comme elle l’a fait au Moyen-Orient
ou en Afrique du Nord, avec le soutien de
ses alliés européens de l’Organisation du
Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), tous
plongés aujourd’hui dans une crise sans
précédent qui les paralyse et les oblige
également à rechercher de nouveaux
partenaires commerciaux plus avantageux,
comme la Chine ou la Russie.
Quant au géant asiatique, il pourrait
devenir cette année la première économie de
la planète, selon des données d’agences de
statistiques reconnues, ce qui serait un
coup dur pour les États-Unis, englués pour
le moment dans une récession sans issue.
Un panorama certainement complexe pour le
président Barack Obama, qui pourrait entrer
dans l’Histoire comme le précurseur de
l’effondrement de « l’empire des USA », ou
bien comme l’artisan d’une 3e
Guerre mondiale, dévastatrice pour
l’Humanité.
Une « hyène prise au piège » :
c’est ce que sont sans aucun doute les États-Unis.
Une « bête » extrêmement dangereuse… et pour
la calmer, il faut des dompteurs
intelligents et puissants, comme le sont en
ce moment le duo Russie-Chine. (Tiré du
site Rebelion)