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La Havane. 29 Mai 2014

Les Cubains nous considèrent
comme leurs enfants

Nuria Barbosa Leon
Photos Karoly Emerson (courtoisie
ICAP)

« À Cuba, nous nous sentons comme chez nous », a affirmé le jeune Sahraoui Mohamed Bachir Salek, étudiant en première année à l’École latino-américaine de médecine à La Havane.


« Étudier la médecine nous prend beaucoup de temps, mais nous trouvons toujours un moment à consacrer à notre culture », a indiqué Fana Nafi Buzeid.

« Ici, on s’adapte très vite car les Cubains sont très affectueux. On est toujours considéré comme un fils et on a l’impression de faire partie de la famille. On ne ressent pas l’éloignement parce que les Cubains communiquent beaucoup avec nous ; ils nous associent à leurs activités quotidiennes et cela nous rend heureux », a déclaré le jeune étudiant à Granma International.

En août 1976, Cuba a accueilli le premier groupe de jeunes Sahraouis qui ont été scolarisés en secondaire. L’année suivante, 11 médecins cubains sont arrivés au campement de Tindouf et jusqu’à aujourd’hui, ils sont nombreux à travailler dans ce campement. Parallèlement, Cuba accueille des bacheliers qui poursuivent leurs études dans les universités, principalement de médecine.

« Cuba est connue par les Sahraouis. De nombreuses personnes sont venues étudier et sont revenues diplômées pour aider au développement économique dans les territoires où nous vivons. Je connais des médecins, des professeurs et des ingénieurs qui ont obtenu leur diplôme à Cuba », a expliqué Mohamed, qui a choisi d’être médecin pour aider ses compatriotes les plus démunis. « Cette profession nous rend plus humains, car nous apprenons à donner le meilleur de nous-mêmes pour sauver des vies et soigner les maladies ».


La cérémonie du thé, l’une des traditions que perpétuent les
étudiants sahraouis à Cuba.

Fana Nafi Buzeid, une étudiante sahraouie, a expliqué qu’après le baccalauréat, les étudiants qui ont obtenu les meilleurs résultats décident d’étudier à l’étranger, parce que dans les territoires où ils vivent, il n’y a pas d’université pour poursuivre des études supérieures. « Nous vivons dans des campements, colonisés par le Maroc, dans des conditions très difficiles ».

Fana a également expliqué que Cuba leur permet de préserver les traditions culturelles de leur pays et « même si les études médicales demandent beaucoup de temps, on trouve toujours des moments pour pratiquer la danse, le chant et la religion musulmane ».

Il a cité par exemple la célébration des fêtes nationales du mois de mai où se commémorent l’anniversaire du début de la lutte armée pour l’indépendance et la fondation de l’armée du peuple, le Front Polisario.

« À Cuba, nous fêtons ces dates en dansant, en chantant au rythme du tambour et des battements de main et en lançant des consignes ».

« Les étudiants du Sahara occidental célèbrent ainsi la lutte infatigable pour la souveraineté, l’indépendance et la justice ; l’enthousiasme qui génère la solidarité et l’optimisme ; la certitude que le sacrifice sera couronné de succès », a déclaré M. Melainine Etkana, ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

« Depuis 1975, le peuple sahraoui mène le combat le plus sanglant de son Histoire face à l’occupation de son territoire par le Maroc. Après le cessez-le-feu de 1991, nous attendions un référendum démocratique pour décider de notre souveraineté. Cependant, l’ingérence des pays étrangers, les manipulations continues et les intransigeances du Maroc aux Nations Unies ont empêché ce référendum, en totale violation des principes du Droit international », a expliqué l’ambassadeur en rendant hommage aux actions débutées le 10 mai 1973 en faveur de la libération du Sahara occidental, qui connut son baptême du feu le 20 mai, mené par le Front Polisario.

« Dès le début, Cuba a été un pays frère qui a accueilli notre cause comme la sienne. Des milliers de professionnels et de cadres sahraouis y ont été formés, et une mission médicale cubaine la plus digne du monde se trouve dans notre pays. Nous avons toujours eu l’appui loyal et sincère de Cuba, de son peuple, de ses dirigeants et de sa Révolution », a-t-il conclu.
 

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